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SGB
Syndrome de Guillain-Barré (SGB)
https://www.youtube.com/embed/hhFLPH9eD14?si=FWkv-Lpi6rDQ_GDg
Comprendre le SGB – Une entrevue avec Dr Hans Katzberg
Détails de la vidéoQu’est-ce que le SGB ?
Le syndrome de Guillain-Barré est un trouble neurologique rare dans lequel le système immunitaire s’attaque aux nerfs périphériques. Les premiers symptômes du SGB comprennent souvent des douleurs au dos, des engourdissements et des picotements, suivis d’une faiblesse qui apparaît rapidement dans les muscles des membres et évolue jusqu’à la paralysie dans de nombreux cas. Chez certaines personnes, la maladie peut toucher les muscles respiratoires et de la déglutition, et nécessiter rapidement des soins intensifs afin de surveiller la respiration et d’autres fonctions. Le rétablissement, facilité par la rééducation, peut prendre des mois, voire des années. Selon les estimations, le SGB touche environ 1 à 2 personnes sur 100 000 par an, peu importe l’âge, le sexe ou l’origine ethnique. Il est toutefois plus rare chez les enfants. Le SGB n’est ni contagieux ni héréditaire.
Variantes :
Le syndrome de Miller-Fisher (SMF) est une variante du SGB, qui possède des symptômes distincts et restreints. Contrairement au SGB classique, qui se caractérise par une faiblesse généralisée, le SMF entraîne souvent de l’instabilité, un déséquilibre dans la démarche et des troubles de la coordination. L’atteinte des muscles oculaires entraîne une vision double ou floue, ou encore des paupières tombantes.
La neuropathie axonale motrice aiguë (AMAN pour acute motor axonal neuropathy) est une forme grave du SGB, qui se manifeste de façon similaire à la forme classique, mais qui n’atteint que les nerfs moteurs provoquant une faiblesse pure sans aucun déficit sensoriel, c’est-à-dire engourdissement.
La neuropathie axonale sensitivo-motrice aiguë (AMSAN pour Acute Motor Sensory Axonal Neuropathy) est aussi une forme grave du SGB. Comme le SGB, elle cause un déficit moteur et sensoriel, mais prend plus de temps à guérir.
Quelle est la cause de la SGB ?
La cause exacte du SGB est inconnue. Dans de nombreux cas, une infection microbienne des voies respiratoires ou intestinales active le système immunitaire de la personne atteinte de cette maladie.
Symptômes du SGB
Parmi les symptômes les plus fréquents du SGB figurent une faiblesse des membres, qui évolue rapidement et se manifeste habituellement de façon symétrique et ascendante, c’est-à-dire du membre distal vers le membre proximal. Les autres symptômes souvent observés sont des engourdissements et des picotements dans les membres, des douleurs au dos ou aux extrémités, une faiblesse faciale et des difficultés à respirer.
Comment établit-on un diagnostic de SGB ?
Il peut être difficile de diagnostiquer le SGB en raison de sa ressemblance avec d’autres troubles neurologiques et de la variabilité des symptômes :
L’évaluation initiale comprend généralement un examen approfondi des antécédents médicaux et de la condition physique. L’examen des antécédents mettant l’accent sur l’infection qui précède le SGB, le cas échéant, et sur l’évolution typique de la maladie (apparition et progression rapide des symptômes). L’examen physique porte sur les signes caractéristiques (faiblesse symétrique, engourdissements et perte précoce des réflexes, etc.).
Les tests diagnostiques peuvent comprendre une ponction lombaire, qui permet d’analyser le liquide céphalorachidien à la recherche d’une augmentation des taux de protéines, des études de la conduction nerveuse, pour évaluer la vitesse des signaux nerveux et l’électromyogramme (EMG) à l’aiguille, afin de mesurer l’activité musculaire et nerveuse. Parmi les autres examens, notons les analyses sanguines, les radiographies et les IRM, qui permettent dans certains cas d’écarter d’autres causes possibles.
Options de traitement contre le SGB
Le SGB est parfois imprévisible dans ses premiers stades; ce qui nécessite l’hospitalisation de la plupart des personnes nouvellement diagnostiquées afin de les surveiller jusqu’à ce que leur état se stabilise. Selon la gravité de la maladie, certaines personnes doivent être admises à l’unité de soins intensifs, où l’on surveillera étroitement leur fonction respiratoire et d’autres fonctions corporelles, comme la fréquence cardiaque, la pression artérielle, etc.
L’instauration rapide d’un traitement (dans les jours ou les semaines qui suivent l’apparition de la maladie) procure un bienfait optimal. Deux traitements permettent réellement de raccourcir la durée du SGB.
- Thérapie par immunoglobuline intraveineuse (IgIV) à dose élevée : Elle consiste à administrer par voie intraveineuse des anticorps sains issus d’un don de plasma. Les anticorps du donneur neutralisent les anticorps nocifs présents dans l’organisme, à l’origine du SGB.
- Échange plasmatique (plasmaphérèse): Ce processus consiste d’abord à séparer les cellules sanguines de la partie liquide du sang (le plasma), puis à extraire le plasma pour le remplacer par un autre fluide. La plasmaphérèse permet d’éliminer rapidement les anticorps nocifs qui s’attaquent aux nerfs.
On considère que la plasmaphérèse et l’IgIV ont la même efficacité. Les combiner ou les administrer l’une après l’autre n’augmente pas leur efficacité. Dans de rares cas, on peut administrer une nouvelle IgIV deux semaines plus tard si l’état de la personne continue de se détériorer.
La phase aiguë du SGB peut durer de quelques jours à quelques semaines, alors qu’une majorité de personnes passent à la phase de rééducation en moins de quatre semaines. À cette étape, une équipe multidisciplinaire participe aux soins complets offerts, comprenant des neurologues, des physiatres, des médecins de famille, des physiothérapeutes, des ergothérapeutes, des travailleur.euses sociaux.ales, du personnel infirmier et des psychologues ou des psychiatres. Certaines personnes dont les muscles de la parole sont atteints devront suivre un programme d’orthophonie.
Vivre avec le SGB
Les personnes qui reçoivent un diagnostic de SGB, une maladie potentiellement mortelle, sont confrontées à des défis physiques et émotionnels. Bien que la plupart d’entre elles finissent par se rétablir complètement, cette maladie occasionne souvent des douleurs physiques, une hospitalisation et plusieurs mois de rééducation. Dans certains cas, les personnes qui en sont atteintes devront s’adapter aux limitations physiques, à la fatigue et aux effets psychologiques résiduels. Pour gérer le stress lié au rétablissement du SGB, il est recommandé aux personnes qui en sont atteintes d’envisager les suggestions suivantes :
- Maintenir un solide réseau de soutien (amis et proches) tout au long de la maladie et de la convalescence.
- Communiquer avec un groupe de soutien ou un organisme qui connaît bien le SGB.
- Parler de ses sentiments et de ses préoccupations avec un conseiller.
Les renseignements sur cette page sont fournis uniquement à des fins d'éducation et ne sont pas destinés à remplacer des conseils médicaux professionnels, un diagnostic ou un traitement. Demandez toujours l'avis d'un médecin ou d'un autre prestataire de soins de santé qualifié pour toute question que vous pourriez avoir au sujet d'un problème de santé. Ne négligez jamais les conseils médicaux professionnels et ne tardez pas à les demander en raison d'une information que vous avez lue sur ce site Web.
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